Cet article dresse, par ordre alphabétique, la liste des 577 députés français de la XVIIe législature de la Cinquième République, qui s'ouvre le , à la suite des élections législatives du 30 juin et 7 juillet 2024 provoquées par la dissolution de l'Assemblée nationale par Emmanuel Macron.
Méthodologie
La liste recense les députés siégeant à l'Assemblée nationale, soit élus à l'issue des deux tours des élections législatives de 2024, soit suppléant les élus ayant été nommés au gouvernement ou décédés, soit élus à l'occasion d'élections législatives partielles. Pour chaque député, la liste précise sa circonscription d'élection ainsi que le groupe auquel il appartient. Sauf indication contraire, les députés et suppléants siégeant sont élus lors des élections législatives de 2024.
Lors de la nomination au gouvernement ou du décès d'un député, son suppléant devient député (un mois après en cas d'acceptation d'une fonction gouvernementale). En outre, depuis la réforme constitutionnelle de 2008, les ministres élus quittant le gouvernement peuvent retrouver leur siège, sans passer par une élection partielle, à l'issue d'un délai d'un mois.
Groupes parlementaires
Les élections législatives partielles dans les Ardennes mettent fin à la vacance d'un siège précédemment occupé par le Rassemblement national le . Le député élu la veille est non inscrit, mais membre du parti Agir et soutenu par la coalition présidentielle (à laquelle il était précédemment rattaché). Les élections législatives partielles dans l'Isère mettent fin à la vacance d'un siège précédemment occupé par la France Insoumise sous la bannière du Nouveau Front Populaire le . La députée élue la veille est membre du parti Renaissance et du groupe Ensemble pour la République. Les élections législatives partielles dans les Hauts-de-Seine mettent fin à la vacance d'un siège précédemment occupé par Renaissance le . La députée élue la veille est de droite républicaine et bat d'autres candidatures du bloc présidentiel, y compris la macroniste soutenue par Gabriel Attal, alors qu'elle était la suppléante du député démissionnaire. Les élections législatives partielles dans le Jura les et potentiellement doivent mettre fin à la vacance d'un siège précédemment occupé par Les Républicains. Deux députés élus qui étaient membres du parti et du groupe Rassemblement national, Christine Engrand et Daniel Grenon, siègent parmi les non-inscrits à la suite de mesures d'exclusion, après le début de la législature et temporaire de six mois dans le cas de Christine Engrand qui est suspendue en , finalement définitivement en .
Liste
Mandats clos en cours de législature
Les députés signalés par l'astérisque ne sont plus membres du gouvernement. Ils réintègrent automatiquement l'Assemblée nationale un mois après leur sortie du gouvernement et leurs suppléants ne sont plus députés à compter de cette date, le (dix jours plus tôt pour Maud Bregeon, ancienne porte-parole du gouvernement, et Christophe Mongardien). Laurent Marcangeli, chef du groupe Horizons et indépendants, est remplacé en tant que député par son suppléant, Xavier Lacombe, mais s'agissant de la personne le remplaçant pour diriger le groupe une autre procédure est initiée, d'où la désignation de Paul Christophe, qui réintègre l'Assemblée nationale le jour même.
Élections législatives partielles au cours de la XVIIe législature de la Cinquième République française
Flavien Termet, député RN de la première circonscription des Ardennes, suppléé par Michel Delsuc, fait face à des problèmes de santé et rend sa démission le , qui est actée le . Il était le benjamin de l'Assemblée nationale, titre qui échoit actuellement à Hanane Mansouri (tandis que le doyen d'âge demeure José Gonzalez).
Accusé d'abus sexuels, l'un des autres plus jeunes députés de cette législature, Hugo Prevost, député LFI-NFP de la première circonscription de l'Isère, après avoir été exclu de son groupe parlementaire et siégé comme non-inscrit à l'Assemblée nationale, rend sa démission le , ainsi que sa suppléante, Salomé Robin.
Après son élection comme commissaire européen dont le mandat débute le , Stéphane Séjourné, de Renaissance, suppléé par Élisabeth de Maistre et élu député en , démissionne de son mandat de député de la neuvième circonscription des Hauts-de-Seine le .
La députée LR de la deuxième circonscription du Jura Marie-Christine Dalloz et sa suppléante Éloïse Schneider sont démises d'office par le Conseil constitutionnel le car un candidat sous curatelle renforcée représentait le RN lors du scrutin.
Le tableau ci-dessous présente par ordre chronologique les députés et les suppléants élus à la suite de ces élections partielles.
Notes et références
Voir aussi
Articles connexes
- Assemblée nationale (France)
- Groupe parlementaire
- Élections législatives françaises de 2024
Liens externes
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