Le coup du chapelet est une combinaison du jeu de dames décrite sous cette appellation en 1770 par Pierre Manoury.
Il s'agit de prises en cascade qui font un empilement de pièces adverses rappelant les grains d'un chapelet.
Principe du coup du chapelet
Le coup du chapelet comprend au minimum l'élimination d'un pion noir, la prise des Blancs qui en découle et consécutivement celle des Noirs. Deux pièces adverses se retrouvent ainsi sur des cases voisines.
Le mécanisme de ces prises successives peut être répété plusieurs fois avec autant de pièces adverses supplémentaires empilées. C'est typiquement ce qui arrive lorsqu'on détruit une position d'enchainement comme dans l'animation ci-contre, avec son « chapelet » de trois pions noirs.
Ce dispositif d'offre de matériel est rarement décisif en lui même.
Il faut généralement l'accompagner d'un autre coup permettant une rafle. Chez Manoury, par exemple, il est suivi d'un coup droit à dame. Voir animation.
De façon générale, une combinaison est appelée « coup du chapelet » s'il s'agit de son mécanisme le plus remarquable.
On trouve un coup du chapelet de deux pions comme manœuvre préparatoire dans le coup central et dans l'une des variantes du coup Raman.
Bibliographie
- Sieur Manoury, Essai sur le Jeu de Dames à la Polonoise, Knapen & Delaguette, Paris, , 122 p..
- Nicolas Doubovy, « Jeu de dames - Coups basiques », sur damier31.free.fr, , p. 202.
- Rodolphe Cantalupo, Les Dames, Le Triboulet Monaco, , 148 p..
- Claude Fougeret, Étincelles et feux d'artifice, La Jarrie, Claude Fougeret, , 131 p..
- Daniel Lanfrey, « Le coup du chapelet », sur www.jeudedames-rhonealpes.fr.
- Jacques Léchalet, Traité complet du jeu des Dames, S. Bornemann, (1re éd. 1922), 32 p..
Notes et références
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